Apprendre en jardinant – Visites 2010 2011


S’intéresser à son cadre de vie, c’est avant tout prendre en compte le reste du monde et comprendre que chaque action peut avoir des répercussions sur la vie des autres.

Aussi, lorsqu’un groupe d’enfants participe à un projet de jardinage, il appréhende bien plus que le cycle de vie d’une plante.

Il apprend tout d’abord à se projeter dans le temps, à planifier, à attendre, à faire des efforts aujourd’hui pour en récolter les fruits demain.

Il apprend ensuite à faire des expériences pour en mesurer les résultats.

Il découvre enfin la nécessité de s’adapter aux conditions extérieures.

S’inscrire dans un projet de jardinage à l’école, c’est également donner du sens aux apprentissages. C’est permettre au plus grand nombre d’élèves de s’intégrer dans un projet motivant, concret, d’y trouver la porte d’accès au savoir qui repousse l’échec scolaire.

Fleurir et jardiner, c’est satisfaire également ce besoin biologique de contact avec le vivant. Mettre les mains dans la terre, utiliser un outil, bricoler… provoquent de grands plaisirs.

Le jardinage à l’école amène l’enfant à prendre conscience de la responsabilité individuelle et collective des « passagers de la terre » que nous sommes tous.

Cultiver ensemble un jardin, c’est participer à plusieurs à la réalisation d’une œuvre collective : savourer ensemble le goût d’un fruit bien mur, cueillir un bouquet de fleurs pour embellir la classe, s’asseoir et prendre le temps de regarder le jardin qui commence à pousser.

Participer « coopérativement » à un projet de jardinage, c’est donc tout à la fois s’engager dans une activité scientifique, artistique, culturelle et citoyenne.

Les DDEN et l’OCCE